5 pratiques sadomasochistes que vous voudrez peut-être essayer!

Depuis la sortie des livres Fifty Shades of Gray, le sadomasochisme (SM) connaît de plus en plus d’adeptes. Sa définition remonte à bien loin dans l’histoire, car le terme sado vient du Marquis de Sade (1740-1814) qui retirait beaucoup de plaisir à faire mal aux autres. Le terme maso, quant à lui, vient de Leopold Van Der Masoch (1836-1895) qui a écrit l’éloge de la soumission sexuelle. Avant de vous faire la description de certaines pratiques sadomasochistes, je me dois de vous mentionner l’importance de la dimension amoureuse au cours de cette expérience. Il faut énormément de préparation et de communication pour réaliser ces pratiques sexuelles, car il ne faut jamais perdre de vue que tout ça doit rester un jeu. Je vous propose simplement d’y aller selon vos goûts et vos envies.

Le bondage

L’idée est d’attacher l’autre dans le but de lui faire ce que vous voulez sans qu’il ou elle puisse se débattre. Vous aurez donc besoin d’une cravate, d’un foulard, de menottes ou toute autre chose servant à attacher et l’un doit se laisser faire pendant que l’autre essaie de le rendre fou d’excitation avec des caresses et des gestes dont lui seul a le pouvoir. Outre les mains, les chevilles peuvent aussi être attachées pour ainsi augmenter la soumission de celui ou celle qui accepte d’être ligoté. L’important c’est d’y aller progressivement et au rythme qui vous rend à l’aise.
Pourquoi c’est excitant : parce que la personne qui a le pouvoir retire une grande excitation d’être en position d’autorité et celui qui est ligoté voit son plaisir monter en flèche face à l’imprévu. Les rôles peuvent aussi être inversés afin de connaître les multiples facettes de cette pratique sadomasochiste.

La fessée

La fessée est un classique dans l’univers du sadomasochisme. C’est une façon érotique d’éveiller les sens, car l’excitation et la douleur ne sont pas aussi éloignées que l’on pourrait le croire. Dans les deux cas, le cerveau sécrète de la dopamine, une hormone responsable du plaisir. La fessée peut servir de préliminaires au cours de différents jeux de rôles ou elle peut survenir de façon spontanée pendant l’acte. Généralement, ce n’est qu’un des deux partenaires qui subit la fessée et il semblerait que la femme s’y plaît particulièrement…

Pourquoi c’est excitant : outre le fait qu’il existe une relation de domination-soumission fortement excitante dans la fessée, elle permet de faire un pied de nez aux codes de conduites sexuelles que la société impose. C’est aussi une forme de jeu érotique basée sur la punition et c’est ce qui m’amène au prochain point…

La punition

La discipline est un jeu de rôle érotique extrêmement présent dans la pratique du sadomasochisme. Accuser l’autre d’avoir mal agit et la soumettre à une conséquence peut s’avérer très excitant. On comprend ici que la conséquence n’a rien à voir avec le fait de faire la vaisselle ou de pelleter l’entrée. Le châtiment érotique peut être relié à une fessée ou à l’obligation de se soumettre à des positions sexuelles que celui qui domine aura décidé.

Pourquoi c’est excitant :  encore une fois, cette pratique va à l’encontre de ce que vous pouvez vivre au quotidien. Jouer le rôle de la mauvaise fille qui reçoit une punition parce qu’elle a mal agi entraîne l’excitation vers l’imprévisible.

Privation d’orgasme

La privation d’orgasme ou le déni d’orgasme est une expression utilisée en sadomasochisme qui se traduit par le fait de provoquer à l’autre un intense désir sans lui donner le droit d’atteindre l’orgasme. L’idée est de l’amener le plus près possible de la limite de l’orgasme sans pour autant lui donner la permission d’aller jusqu’au bout de cette jouissance. Il en résulte une sorte de frustration sexuelle qui s’avère toutefois très excitante.

Pourquoi c’est excitant : Ce sont généralement les hommes qui ont sont « victimes ». Cette atteinte de la limite orgasmique provoque la même libération d’hormones que lorsque l’orgasme est obtenu donc l’excitation est à son maximum et peut perdurer un bon moment puisqu’il n’y a pas d’éjaculation. Cette jouissance peut aussi provoquer une libération de liquide séminal plus importante qu’à l’habitude.

Excitation spontanée

Les jeux SM peuvent aussi se prolonger discrètement dans les lieux publics. Il existe de petits œufs vibrants que la femme peut s’introduire dans le vagin et dont l’autre a le contrôle par le biais d’une manette sans fil. Elle est donc soumise à une excitation spontanée dont seul son partenaire a le pouvoir.

Pourquoi c’est excitant : tout simplement parce qu’un banal souper au resto peut devenir hautement agréable en toute discrétion. L’excitation monte tout au long de la soirée sans pour autant pouvoir concrétiser ce plaisir par une relation sexuelle. Torride retour à la maison à prévoir!

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, B.A. Sexologie
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(Cette chronique sexologique est également publiée sur Z télé.)

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