tabous sexuels, 8 des plus persistants

La religion a longtemps dicté ce qui était bien ou mal dans la sexualité. C’est d’ailleurs son idéologie qui a fait en sorte que nous avons longtemps cru que toute sexualité en dehors de celle étant hétérosexuelle et reproductive se devait d’être inacceptable. Or, aujourd’hui, de moins en moins d’actes sexuels sont considérés comme inappropriés. La religion s’efface graduellement mais la société soutient tout de même certains tabous sexuels. Voici les plus populaires!

Pratiquer la sodomie

Le sexe anal est encore classé dans la catégorie des tabous sexuels d’aujourd’hui. Plusieurs croient que cette pratique est immorale, mais beaucoup la pratique sans pour autant avoir l’impression de transgresser un interdit. Pour certaines, la sodomie est une position sexuelle comme une autre mais pour d’autres c’est un acte bestial inacceptable. Quoi qu’il en soit, vous n’êtes pas obligés de pratiquer le sexe anal si vous n’en avez pas envie.

Fantasmer sur une autre personne

L’imaginaire érotique n’a pas vraiment de limite. Les fantasmes non plus. Personne ne peut vraiment contrôler ce à quoi nous pensons et ce qui nous excite. Pourquoi ceci devrait cesser lorsque nous sommes en couple? Notre partenaire a beau être l’amour de notre vie, il n’en reste pas moins qu’il est possible de trouver une autre personne sexy. Fantasmer sur une autre personne même si nous sommes en couple, n’est pas alarmant en soi. Si ce fantasme ne nuit pas à votre relation actuelle, pourquoi se sentir coupable? Pourtant, ce tabou sexuel demeure encore aujourd’hui très persistant!

Avoir une sexualité après 60 ans

Heureusement, ce tabou sexuel semble perdre des plumes avec le temps. La société a longtemps vu la sexualité vieillissante comme inexistante et presque dégoûtante. Probablement parce que l’église prônait une sexualité reproductrice, ce qui n’est plus possible vers ces âges à cause de la ménopause. Pourtant, le sexe ne meurt jamais. Il se modifie avec le temps mais le désir sexuel peut perdurer jusqu’à la mort.

Visionner de la pornographie

L’industrie de la pornographie fait des milliards de dollars chaque année mais pourtant, personne n’avoue en visionner… Ce tabou sexuel est encore plus persistant pour celles et ceux qui sont en couple. Le fait que vous regardiez ce genre de film ne veut pas nécessairement dire que vous êtes insatisfaits avec votre partenaire. La pornographie est présente pour alimenter notre imaginaire érotique et nos fantasmes. À chacun son jardin secret.

Avoir du sexe pendant les règles

Plusieurs femmes refusent tout contact ou rapprochement lors de leurs règles. Comme si leur sexualité était mise sur PAUSE pendant toute une semaine. Certaines m’ont déjà mentionné qu’elles se sentaient «sales» pendant leurs menstruations et que pour cette raison, il ne se passait rien avec leur partenaire. Il est possible d’explorer d’autres options sans nécessairement mettre en pause la sexualité 12 semaines par année.

La baisse du désir chez l’homme

On parle beaucoup de la baisse de libido chez la femme, mais celle chez l’homme demeure encore tabou. L’image de l’homme qui a toujours envie et qui est toujours prêt à avoir du sexe lui colle à la peau et lorsque le désir n’y est plus, il ressent un malaise. Pourtant, lui aussi a le droit de ne pas avoir envie. La baisse du désir est étroitement reliée au stress, à la fatigue et à l’anxiété de performance et l’homme n’est pas épargné. Plusieurs hésitent avant d’aller consulter, car ils se sentent gênés et pris dans le piège de l’image de l’homme hypersexuel.

Incapable d’avoir un orgasme vaginal

Les femmes se mettent beaucoup de pression. J’ai reçu plusieurs questions où des femmes me demandaient de leur donner des trucs pour avoir un orgasme vaginal. Comme si cet orgasme allait leur procurer l’ultime sensation! Elles avaient lu ou entendu « quelque part » qu’il fallait absolument être capable d’avoir un orgasme de cette façon pour être épanouie sexuellement. Or, à trop essayer l’inatteignable, elles passaient à côté du pure plaisir qu’elles auraient eu avec leur clitoris. Mesdames, ne vous mettez pas toute cette pression. Allez-y selon vos envies et votre désir.

Pratiquer le fétichisme, le BDSM, l’échangisme, etc.

Une sexualité qui nécessite un ou des objets extérieurs est souvent perçue comme anormale ou immorale. Un personne qui aime particulièrement les talons hauts ou être attaché pendant l’acte sexuel n’osera pratiquement pas en parler, car même si cette pratique est réalisée dans un contexte respectueux et consentant, plusieurs la trouve anormale. Même chose pour les couples ouverts qui, lors de certaines soirées, font de l’échangisme afin de mettre un peu de piquant dans leur couple. Ces pratiques font encore parties des tabous sexuels persistants de notre société d’aujourd’hui.

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, B.A. Sexologie
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(Cette chronique sexologique est également publiée sur Canal Vie.)

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